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Un projet : Les marqueurs de temps

Musée de société des Deux-Rives - MUSO

Musée de société des Deux-Rives – MUSO

Par Stéphanie Dumas
C’est avec enthousiasme que j’ai décidé d’écrire ce court article afin de partager avec l’ensemble de la communauté le merveilleux projet auquel j’ai participé entre les mois de mars et mai derniers.

Le projet
C’est dans le cadre d’une association entre la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, la Société du patrimoine de Sainte-Martine et le Musée de société des Deux-Rives, un petit musée d’histoire, d’art et de patrimoine situé à Salaberry-de-Valleyfield, que j’ai eu la chance de participé à titre d’animatrice et de coordonnatrice de l’équipe du musée à ce projet d’animation dans près d’une vingtaine d’écoles. Le projet intitulé Les marqueurs de temps avait pour objectif de sensibiliser les jeunes de 3e et 4e années du primaire à l’histoire et aux archives en leur permettant de reconnaitre les marqueurs temporels afin d’être en mesure de remettre en contexte les objets et les images du passé.

Les étapes
Le projet s’échelonnait sur quatre semaines. Lors de la première visite, nous présentions un groupe de photographies anciennes aux élèves. Ces derniers devaient alors identifier des marqueurs temporels pour dater la photographie. Je pense à des marqueurs, tels que les vêtements, les coiffures, les moyens de transport, l’architecture, la présence de l’électricité, etc. Ils apprenaient également une méthode d’analyse simple pour les aider à rassembler de l’information afin de remettre les photographies dans leur contexte.

Lors de la deuxième visite, moi et les autres animateurs devions présenter un groupe d’objets anciens aux élèves, tels qu’un vieux fer à friser, une vieille caméra, un vieux moule pour le beurre en bois, un vieux rasoir, un moine, etc. Ils devaient alors identifier ces vieux objets en répondant à une série de questions pouvant les guider vers la bonne réponse. Ils devaient ensuite présenter l’objet au reste de la classe.

Lors de la troisième semaine, ils se transformaient en archéologues l’espace d’une visite à Pointe-du-Buisson / Musée québécois d‘archéologie situé à Beauharnois. Ils avaient alors pour mission de reconnaitre les signes qui révélaient la présence des peuples ayant vécu sur ce site il y a plus de 5000 ans.

Enfin, lors de la dernière visite dans les écoles, les élèves réalisaient un portefeuille en ruban adhésif. L’idée derrière cette création était de créer une trace qui pourrait un jour être retrouvée, car ce matériel ne se détériore pas. Le portefeuille était personnalisé par l’élève.

Une expérience enrichissante
Durant ces quatre semaines, j’ai été frappé par deux choses. D’abord, le grand intérêt que portent les élèves et leur soif d’en apprendre plus sur le passé et d’un autre côté, ce qui semble être un manque de moyens pour eux d’aller chercher ces connaissances dans leur environnement.

C’est pourquoi j’invite tous ceux qui peuvent le faire à mettre en place des projets permettant aux élèves d’être en contact avec des archives pour leur montrer qu’à travers ces documents ils peuvent découvrir le passé et bâtir leur savoir.

Pour votre part, avez-vous vécu des expériences du même genre ?

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