Profession

L’archive participative: entretien avec Siham Alaoui

Par Jonathan David, régisseur au C.S.S. Marguerite Bourgeoys et responsable du blogue Convergence

La fréquentation des lieux d’archives a évolué au cours des dernières années. Les publics se sont diversifiés, mais aussi le mouvement s’est déplacé en partie sur des plateformes et forums virtuels. Surtout, la participation des citoyens a pris de nouvelles formes.

Auparavant, la recherche de proximité avec le citoyen se faisait sous la forme d’une médiation culturelle; l’archiviste offrait son service et ses conseils à quiconque souhaitait trouver de l’information.

Aujourd’hui, notre rôle est plus proactif. De nombreuses organisations qui gèrent des archives mettent sur pied des projets qui impliquent directement la population qu’elle desservit, renforçant du coup leur rôle d’acteur dynamique dans une collectivité. L’archive participative est un moyen fort pour réveiller la conscience historique des citoyens. L’archiviste assume ainsi pleinement son rôle au sein d’une démocratie en santé.

Avec l’archive participative, quels sont les nouveaux rôles de l’archiviste? De gardien du savoir à véritable promoteur actif du patrimoine culturel, il obtient un nouveau mandat: agir en amont comme créateur d’opportunité d’une mémoire à venir, comme éclaireur d’une conscience citoyenne en devenir.

Ce nouvel archiviste, il va gratter sous le tapis du passé des collectivités pour mieux planifier stratégiquement ce qui pourrait s’apparenter à un « speed dating » historique; il met en place les conditions nécessaires à la création d’occasions de contact entre le collectif et son passé.  Il souhaite créer l’étincelle qui fera vibrer le cœur de ses conquêtes, pour leur donner soif de connaissance pour leur propre histoire, qui jusqu’ici restait pour eux méconnue, mais qui pourtant teinte secrètement leur quotidien. Du coup, notre archiviste proactif redonnera ainsi pleine valeur à ses archives, qui pourront ainsi jouer le rôle pour lequel elles étaient destinées. Cet archiviste, même s’il travaille avec des matériaux du passé, travaille dans une optique d’améliorer le présent. Il vise un impact concret, ici et maintenant. Son travail lui donne le pouvoir de tisser des liens entre les différents individus en mettant sous leurs yeux les vérités historiques qui les unissent plutôt que celles qui les divisent.

Maintenant, concrètement comment ce contact se produit? Quelles sont les manifestations de l’archive participative? De quelles manières le citoyen peut contribuer? Pour en savoir davantage sur le sujet, j’ai contacté Mme Siham Alaoui, auteure de l’article « L’archive participative, les archivistes et les usagers : quels défis ? Quelles pistes de solutions? », paru plus tôt cette année dans la Revue canadienne des sciences de l’information et de bibliothéconomie. Je vous partage ici le fruit de notre rencontre.

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J.D. – D’abord merci de partager avec nous vos recherches sur l’archive participative. Pouvez-vous d’abord nous le définir rapidement? Quelles pratiques sont incluses sous ce terme?

S.A. – L’archive participative peut se définir comme un dispositif participatif consistant à partager des tâches archivistiques entre les Archives et les usagers (historiens, chercheurs, artistes, amateurs, grand public, etc.) sur des plateformes numériques conçues pour la diffusion des archives. Ayant émergé sous l’influence du courant postmoderne, elle met l’usager au centre des préoccupations des institutions culturelles et reconnaît en outre la compétence de celui-ci dans la valorisation des archives. Il existe plusieurs manifestations de l’archive participative, dont la production participative (crowdsourcing) et le financement participatif (crowdfunding). Ces deux formes participatives se rejoignent dans un point commun : celui de la sollicitation d’un public plus large, et ce, dans l’objectif de lui déléguer des tâches traditionnellement assumées par l’archiviste. Par exemple, la production participative peut se traduire par la description des archives à l’aide des étiquettes, leur annotation, leur transcription (comme c’est le cas pour les anciens manuscrits dont la lisibilité est réduite), leur traduction dans d’autres langues, ou encore leur numérisation pour élargir la sphère de leur diffusion. Le financement participatif, quant à lui, fait appel à la générosité des usagers afin de participer à l’accroissement des ressources financières nécessaires à l’exercice des missions culturelles des Archives. Une autre forme encore plus récente que celles précédemment citées est celle de l’archive communautaire participative, laquelle s’adresse à un segment plus restreint des usagers qui partagent des traits identitaires communs (communautés socioculturelles, communautés ethniques, etc.). Ce segment est le mieux placé pour décrire les archives mises à sa disposition, notamment celles qui sont toutes chargées d’émotions et porteuses de significations historiques et patrimoniales liées à une communauté particulière (ex. évènements vécus, croyances partagées au sein de la communauté, etc.).

J.D. – J’ai noté que le titre anglophone de votre article est « participatory archiving » alors que pour l’équivalent francophone on a préféré l’utilisation du terme « archive participative » plutôt que, par exemple, celui « d’archivistique participative » ou encore « d’archivage participatif ». Il me semble que le terme francophone met davantage l’accent sur le produit final, fruit de la participation, plutôt que sur la pratique en tant que telle. Est-ce que ce choix est motivé?

S.A. – Il y a une nuance à faire dans ce sens. Le concept de l’ « archive » dans la littérature archivistique francophone ne désigne pas l’objet d’intervention archivistique, mais plutôt le dispositif de création, de description, de classification, de diffusion et de préservation à long terme des archives. Il inclut en outre l’ensemble des interactions et des médiations (ex. analyse des besoins, mesures de satisfaction, etc.) entre les archivistes, les propriétaires et les usagers des archives. Il dépasse la simple action d’ « archivage » qui renvoie au processus technique de la préservation des archives en raison de leur valeur administrative ou historique. Si l’on veut désigner l’objet d’intervention de l’archiviste, on emploie le terme « archives » ou encore la forme singulière « document d’archives ». Le vocable « archive » a donc été retenu pour le titre en français afin de désigner l’ensemble des médiations entre les archivistes et les usagers sur les plateformes numériques. Dans la littérature archivistique anglo-saxonne, le terme « archives » peut avoir plusieurs significations : il peut désigner à la fois la division institutionnelle responsable de la gestion et l’archivage, le lieu de la conservation à l’échelle nationale ou locale (Archives) et l’objet d’intervention archivistique. Afin d’éviter toute confusion, l’emploi du vocable « archiving » était préférable afin de mettre l’accent sur le caractère dynamique du dispositif de l’archive, lequel fait appel à la fois de la compétence des archivistes et des usagers. J’ajoute que dans la littérature archivistique francophone récente, on retrouve aussi l’expression « archivistique participative ». J’aurai tendance à dire qu’une telle expression renvoie plutôt à une approche théorique/conceptuelle visant à orienter la pensée archivistique vers les postulats du courant postmoderne (subjectivité, plusieurs significations et valeurs des archives, etc.).

J.D. – Le bénévolat en centre d’archives existe depuis longtemps. En quoi s’en distingue la pratique de l’archive participative? Diriez-vous que cette pratique est plus populaire qu’auparavant, tant dans l’intérêt des institutions d’y faire appel que dans l’ampleur de la participation citoyenne? Quel est le rôle des nouvelles technologies?

S.A. – Les Archives ont une longue tradition dans le domaine du bénévolat, et ce, dans le sens où elles ont d’ores et déjà mené des projets visant à impliquer les usagers dans diverses activités, dont celles de diffusion des archives. Il suffit de penser aux activités de médiation culturelle qui visent en premier chef à valoriser les collections des archives à valeur historique et patrimoniale, à faciliter leur appropriation via des activités de lecture à voix haute, de narration ou encore à améliorer leur visibilité par l’organisation des visites guidées, etc. Cependant, l’archive participative, s’étant popularisée notamment avec la prolifération des technologies du web 2.0, se distingue de ces activités traditionnelles du bénévolat dans le sens où elle élargit le périmètre de la participation citoyenne, en réunissant des usagers géographiquement dispersés. Ainsi, des participants résidant dans différentes villes peuvent prendre une part active dans le même projet de l’archive participative, par exemple en décrivant des photographies historiques à l’aide des étiquettes.

J.D. – Quels types d’institutions adoptent la pratique de l’archive participative? Est-ce que certains types de collections se prêtent mieux que d’autres à ces projets?

S.A. – Les projets de l’archive participative sont très populaires non seulement dans les centres d’archives, mais aussi dans les musées. Dans les contextes québécois et canadiens, on peut citer les projets de Bibliothèque et Archives Canada (BAC) pour la valorisation du patrimoine documentaire, notamment le projet Co-lab qui sollicite l’implication des usagers pour étiqueter les archives, les décrire, les numériser, les transcrire et même les traduire dans d’autres langues. On mentionne aussi les projets de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), nommément les deux fameux ateliers Mardi, c’est Wiki! à Montréal et Jeudi, c’est wiki ! à Québec. Les initiatives de BAnQ visent à améliorer la visibilité des collections patrimoniales en invitant les usagers à les insérer dans des articles pertinents de l’encyclopédie collaborative Wikipédia. Dans l’univers des musées, le projet intitulé « Sensibilités partagées ou comment rendre compte des sentiments qui se cachent dans les documents d’archives » et conduit par le musée McCord s’inscrit dans cette préoccupation de mettre de l’avant la valeur émotive des archives en décrivant des sentiments, des croyances et des souvenirs qu’un document d’archives pourrait susciter chez un usager. Il s’agit d’une dimension très subjective et, en même temps, importante, puisqu’elle met en lumière les différentes émotions qu’un même document peut susciter chez plusieurs usagers à profils différents.

Pour le second volet de la question, je dirai qu’il n’y a pas de collections particulières que les projets de l’archive participative pourraient viser. Sans doute, la mise en ligne des archives nécessite des ressources informationnelles et des investissements de temps et d’énergie, ce qui commande une certaine priorisation en fonction des intérêts des usagers desservis. Une cartographie des usages faits des archives détenues par les institutions culturelles à l’aide des indicateurs de performance pertinents (taux de fréquentation, portée des archives sollicitées, support documentaire des archives les plus consultées, etc.) pourrait servir de base pour cibler les archives les plus pertinentes à mettre en ligne.

J.D. – Le principal défi d’un projet d’archive participative, on l’imagine, consiste à trouver des participants. Quelles sont les principales stratégies de recherches? Comment jongler avec les compétences inégales des candidatures?

S.A. – En effet, la recherche des participants constitue l’un des défis majeurs des projets de l’archive participative. Les bénévoles peuvent être rejoints par plusieurs stratégies que l’archiviste peut utiliser. Par exemple, une cartographie des usagers les plus « fidèles », c’est-à-dire ceux qui se rendent et reviennent le plus souvent au centre d’archives responsable du projet, peut aider à réaliser une première liste des cibles potentielles. Par la suite, celles-ci peuvent être réparties selon une stratégie de segmentation de type marketing, par exemple par l’utilisation des « personas », c’est-à-dire des personnages fictifs qui représentent des caractéristiques typiques décrivant un profil d’un usager : données sociodémographiques, besoins informationnels, comportement de recherche des archives, etc. Les usagers, qui représentent ces « personas », recevront l’appel à participation et prennent connaissance de la portée et du type des archives ciblées par le projet. S’ils voient une certaine connexion entre leurs besoins et les objectifs de leur participation, ils auront plus tendance à s’engager dans ce type de projets.

Concernant la question des compétences, il est vrai que les candidatures reçues ne représenteraient peut-être pas un niveau égal des compétences numériques (navigation sur les plateformes), archivistiques (description, transcription, numérisation) ou culturelles (aptitudes linguistiques) requises par les projets de l’archive participative. Prenons par exemple la description des photographies à l’aide des étiquettes et la transcription des anciens manuscrits et leur traduction vers une autre langue. Il pourrait être intéressant de procéder à la répartition des usagers bénévoles en groupes en fonction du niveau de compétences dont ils jouissent. On pourrait ainsi leur associer des tâches qui correspondent à leurs habiletés, et confier les tâches les plus complexes (c-à-d. la transcription) à un autre groupe possédant des compétences avancées en la matière. L’idée est de donner une chance à tous les bénévoles intéressés pour participer au projet de l’archive participative.

J.D. – Le second défi relié à un projet d’archive participative est la rétention des participants. Quel niveau d’engagement leur demande-t-on et comment s’assurer qu’ils soient suffisamment stimulés jusqu’au bout du projet? Et du côté des participants, quelles sont les motivations derrière leur participation et comment peut-on les combler de notre mieux? 

S.A. – Les projets de l’archive participative s’étalent sur une durée variant selon les objectifs et la portée des archives visées. Cela laisse entendre que les usagers bénévoles seront appelés à développer un certain engagement envers les institutions culturelles chapeautant ces projets. Un tel engagement se traduit en l’implication de ces usagers tout au long du projet en gardant la même motivation et en tendant, si besoin est, à améliorer leur niveau de compétences numériques, archivistiques ou culturelles recherchées. Cet engagement ne sera possible que par la mise en place de certaines stratégies de stimulation et d’encouragement des participants. On peut penser à des compétitions entre les groupes des usagers, en récompensant les meilleures participations avec une visibilité sur le site de l’institution des Archives : mention spéciale, remerciements, etc. Une telle stratégie est intéressante puisque les bénévoles cherchent une certaine reconnaissance, pas forcément monétaire, mais plutôt sociale, afin de se montrer comme des participants compétents et visibles au sein de leur communauté. Ce genre de reconnaissance peut ainsi être mis à profit comme stratégie visant à mobiliser les usagers et à stimuler leur engagement tout au long du projet participatif.

J.D. – Les participants auront à exécuter des tâches qui traditionnellement sont exécutées par un professionnel. La première préoccupation qui me vient à l’esprit est celle de la standardisation de la pratique. Dans un projet participatif, il y aura autant de méthode d’évaluation, d’interprétation et de description qu’il y aura de participant. Chacun fera son travail en fonction de ses propres références et méthodes. Jusqu’où  doit-on aller dans la validation de leur travail suite au projet?

S.A. – Effectivement, la standardisation de la pratique de l’archive participative est l’un des défis qui se posent aux institutions culturelles responsables. Suivant le niveau des compétences des usagers et de l’envergure de la tâche qu’on leur demande, le résultat de la participation de chaque bénévole pourrait être variable, ce qui entraine une certaine hétérogénéité des extrants archivistiques (résultats des descriptions, des transcriptions, des traductions, des numérisations, etc.). Dans cet esprit, deux pistes de solutions pourraient s’avérer utiles, dont l’une concerne les activités de description des archives à l’aide des tags. Si le web 2.0 offre la possibilité aux usagers d’ajouter leurs propres étiquettes pour décrire le contenu mis à leur disposition selon leurs perceptions, il existe tout de même une possibilité de standardiser ces étiquettes et les rendre disponibles sous forme contrôlée sur les plateformes de l’archive participative. L’usager n’aura donc qu’à choisir l’étiquette qui décrit mieux les archives auxquelles il s’intéresse pour la description. Par exemple, le projet Chronoscope utilise cette logique : la plateforme participative comprend déjà des thésaurus ou des banques d’étiquettes « prêtes à utiliser » par un usager afin de les associer à des photographies. De telles étiquettes peuvent revêtir une portée thématique, ou encore spatiotemporelle, par exemple lorsqu’il s’agit de contextualiser les photographies qui représentent des lieux ou des faits historiques. La seconde piste est la nécessaire supervision des usagers par une équipe d’archivistes. C’est particulièrement le cas pour les processus de numérisation et de transcription des archives. Il pourrait être bénéfique de s’inspirer des démarches entreprises par les archivistes de BAnQ lors des deux ateliers Mardi C’est Wiki ! et Jeudi, c’est Wiki!. Dans ces ateliers qui accueillent les bénévoles qui souhaitent participer à la valorisation des archives de BAnQ en les insérant dans des articles Wikipédia, ou encore en procédant à leur transcription ou leur numérisation, les archivistes encadrent les activités des usagers et fournissent à ceux-ci les règles du jeu, dont la démarche de la transcription, les critères de qualité de la numérisation des archives, etc. Ainsi, force est de constater que la supervision des archivistes est vitale pour aboutir à une certaine standardisation des extrants générés par les usagers.

J.D. – Pour conclure, pour les institutions qui souhaitent mettre sur pied un projet d’archives participatives, auriez-vous quelques conseils afin de s’assurer du succès d’une telle entreprise? Quels sont les pièges à éviter? Quels sont les principaux risques? Quels sont les impacts potentiels sur les fonds?

S.A. – De prime abord, les Archives doivent se doter, au préalable, de stratégies appropriées pour l’étude des besoins des usagers qu’elles desservent. Comme j’avais précédemment mentionné, les stratégies de segmentation de type marketing, telles que l’utilisation des personas, ainsi que d’indicateurs de performance (tableaux de bord) peuvent être hautement bénéfiques pour faire une première cartographie des archives à prioriser pour leur mise en ligne dans le cadre des projets participatifs. La portée des archives est ainsi essentielle dans le sens où elle influence en partie la motivation des usagers à prendre une part active dans ces projets. L’archiviste doit continuellement se mettre à la place des usagers afin d’anticiper leurs besoins et mieux comprendre leur comportement de recherche des archives. Il faut donc minimiser les choix subjectifs faits par l’archiviste lui-même et laisser plus de place aux préférences des usagers. Les archivistes de référence seraient peut-être les mieux placés pour contribuer, en amont, au succès de ces projets. Grosso modo, la sélection des archives à viser pour ces projets doit s’opérer dans l’équilibre entre les attentes des usagers ainsi que les besoins stratégiques des institutions culturelles. À cela s’ajoute la question de l’accompagnement des archivistes des usagers, afin de veiller au développement des compétences requises, par exemple pour l’annotation, la description, la transcription, la traduction et la numérisation des archives. Sans oublier, bien entendu, l’aspect ergonomique des interfaces des plateformes participatives. Si les propriétés ergonomiques ne rejoignent pas les préférences des usagers bénévoles, cela rendra difficile l’interaction en ligne avec les archives, ce qui aura des répercussions négatives sur l’engagement à long terme de ces usagers envers le projet participatif. Dans cet esprit, une collaboration entre les archivistes et les bibliothécaires pourrait s’avérer une piste prometteuse, dans le sens où les archivistes peuvent s’inspirer des démarches entreprises par les bibliothécaires dans l’étude des besoins informationnels de leurs clientèles, puisque ces derniers jouissent d’une longue et riche tradition en la matière. Aussi, la collaboration peut aussi concerner la concertation des efforts entre les archivistes et les experts des technologies de l’information, et ce, à la phase de la conception des interfaces conviviales, user friendly, aptes à stimuler l’engagement à long terme des usagers. Le fruit de cette collaboration favorisera dès lors une meilleure visibilité des fonds d’archives, en mettant de l’avant leurs valeurs historique et patrimoniale, voire même émotive.

J.D. – J’aimerais pour finir mentionner que vous donnerez sur le même sujet une conférence lors du colloque intitulé « Pratiques collaboratives : posture et compétences professionnelles de l’archiviste », colloque organisé par l’AAQ qui aura lieu le jeudi 2 décembre prochain. J’invite les lecteurs qui souhaitent approfondir davantage le sujet à ne pas manquer votre conférence.

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Pour en savoir plus:

  • Alaoui, S. (2021). L’archive participative, les archivistes et les usagers : quels défis ? Quelles pistes de solutions ? Revue canadienne des sciences de l’information et de bibliothéconomie, 43(3), 217-244 Disponible ici

CC BY-NC-ND 2.0 SOURCE

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